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Basket : le 3×3 s’ancre à Poitiers (Nouvelle République)

Basket : le 3×3 s’ancre à Poitiers (Nouvelle République)

C’est un grand pas pour le développement du basket 3×3 en France. Lundi, la Fédération française de basket et son président Jean-Pierre Siutat se sont engagés, conjointement avec Alain Claeys, le maire de Poitiers, et Sylvain Maynier, le président de l’association 3×3 Poitiers, à organiser à Poitiers deux tournois internationaux de basket 3×3 par an sur une durée de trois ans, renouvelable trois ans. Le Challenger de Poitiers sera dédié aux hommes tandis que les femmes seront en compétition dans le World Women Series.

Une discipline en vogue

Poitiers devient la 35e ville au monde à s’engager en ce sens. La première en France. Ce titre honorifique récompense néanmoins un travail de fond mené par Sylvain Maynier depuis neuf ans. « C’est une somme de plein de petites choses qui font que Poitiers, aujourd’hui, est logiquement la première ville française à signer ce partenariat. On a toujours été un temps en avance sur les autres, surtout en sachant que la discipline est olympique depuis 2017. Nous avons donc ici une expérience supérieure, qui fait que notre relation avec la Fédération est aussi bonne. » Rétrospectivement, pouvait-on prévoir cette réussite ? « Absolument pas. C’est beaucoup de travail mais tout ça prend une nouvelle dimension et c’est très bien. »
Le basket 3×3 s’inscrit dans la vague des sports spectaculaires, dynamiques, connectés aux réseaux sociaux. Dans la perspective de ce développement à l’échelle mondiale, le patron du basket français se satisfait de cet engagement. « C’est le début d’une aventure. Cette ouverture à l’international est très importante, explique Jean-Pierre Siutat. On veut développer le 3×3 partout et on veut aussi permettre aux équipes de France de se qualifier pour les tournois internationaux. Chez les hommes et chez les femmes. On est ravis de ce travail, qui a en plus été rapide. Ici, à Poitiers, ce sont des conditions idéales pour le 3×3. La FIBA évalue la ville comme un vrai terrain d’études. » Au rayon des bonnes nouvelles, il y a également l’organisation d’un match qualificatif de l’équipe de France, cette fois à cinq, en 2022, à l’Arena Futuroscope.

Article paru dans la Nouvelle République du 23 mai 2019

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