logo
Populate the side area with widgets, images, navigation links and whatever else comes to your mind.
Strömgatan 18, Stockholm, Sweden
(+46) 322.170.71
ouroffice@freestyle.com

About me

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit amet. Lorem ipsum dolor duis ut ligula leo.

Follow us

Poitiers, le plus beau des playgrounds (NR)

Poitiers, le plus beau des playgrounds (NR)

Article paru dans la Nouvelle République du 7 juillet 2019.

Le rendez-vous poitevin a une nouvelle fois été un succès sportif et populaire. Chez les femmes, le tournoi a été remporté par la République tchèque et par les Slovènes de Piran pour les hommes.

Le Challenger masculin et Women Series féminin, vendredi et samedi, clôturaient une semaine poitevine placée sous le signe du basket 3 x 3. Débuté par l’Urban PB, l’événement s’achevait hier par deux tournois servant d’étape qualificative aux jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Le basket 3 x 3 est en effet devenu discipline olympique, preuve de l’engouement et du vent de modernité qu’elle apporte.
Transformée en véritable playground (NDLR : terrain de basket 3 x 3) pendant sept jours, la place du Maréchal Leclerc, devant la mairie de Poitiers, était devenue une arène surchauffée par la chaleur et l’ambiance. Un public, averti ou novice, s’y retrouvait en nombre dans des tribunes bien garnies et combles hier pour l’ultime journée. « Sportivement, on a passé un cap. Le niveau était très haut lors des deux derniers jours. Les meilleurs joueurs mondiaux sont venus à Poitiers », soulignait Sylvain Maynier, à l’origine de l’événement avec la société 3zéro5. Sur le plan sportif, les deux dernières formations francophones du tableau masculin, réunissant des équipes de villes, étaient éliminées prématurément. En quart de finale, Nantes, où évolue un certain Kévin Harley, l’ex-joueur du Poitiers Basket (Pro B) en partance pour Boulazac (Jeep Elite), s’inclinait en toute fin de match face aux Suisses de Lausanne (19-21). Au même stade de la compétition, Monaco était dominé par les Slovènes de Piran (14-22). « Chez les garçons, on constate qu’il y a encore du travail à faire. Les cinq meilleures équipes françaises étaient là mais aucune ne s’est hissée dans le dernier carré », rappelait l’organisateur.
Alors que la finale était retardée de plus d’une heure par une averse puis le séchage du terrain, la compétition était remportée par les Slovènes de Piran face aux Suisses de Lausanne (21-11). Pour l’anecdote, dans l’équipe helvète, on retrouvait un certain Natan Jurkovitz, né à Poitiers et fils de Jean-Marc Jurkovitz, l’ancien joueur du Stade Poitevin Volley. Les vainqueurs empochaient la bagatelle de 15.000 dollars (NDLR : sur un prize money global de 32.000 dollars) tout en faisant le plein de points au classement mondial menant aux jeux Olympiques.

L’équipe de France féminine éliminée en demi-finale
Le Women Series féminin opposait quant à lui des sélections nationales. La République tchèque raflait la mise au terme d’une très belle finale face au Canada (21-19). Cinquième au classement mondial alors que les quatre premiers sont directement qualifiés, la France était sortie en demi-finale par les Tchèques (20-21). Dans le money-time, Laëtitia Guapo manquait malheureusement deux lancers francs. « Personne ne se satisfait d’une défaite. Nous sommes avant tout des compétitrices. Mais je suis très fière de mon équipe. Nous devons retenir les leçons de ce tournoi. Nous sommes tombées face à des adversaires très solides et très adroites. De notre côté, nous avons dû trouver nos tirs dans la difficulté. Nous y sommes parvenues mais nous nous inclinons sur le fil », confiait la Française Migna Touré dont l’équipe se classait troisième. « On n’a pas le temps de nous apitoyer sur notre sort », ajoutait la meilleure joueuse mondiale. Les Bleues mettent en effet le cap sur Iekaterinbourg, en Russie, pour disputer la prochaine étape du Women Series dès mardi. L’équipe de France tentera d’y grappiller le maximum de points dans sa course à la qualification pour les Jeux s’achevant le 1er novembre 2019.
Quant au mot de la fin, il revenait à Sylvain Maynier, un maître d’œuvre heureux mais fatigué. « En terme d’organisation, cela a été dur. Les éléments ont été contre nous, notamment la chaleur. On a dû être au dessus des trente degrés de moyenne pendant une semaine. C’est certainement l’édition la plus fatigante depuis la création de l’événement. » Mais son regard était d’ores et déjà tourné vers le dixième anniversaire, l’an prochain. « On a plein d’idées. Cela va être le moment de revenir à la source », concluait-il.

No Comments

Reply